Ils seront à Moscou le 27 juin prochain, et s’attendent à rencontrer le représentant spécial du président russe pour l’Afrique et les crises dans le monde arabe

Les autorités russes ne sont pas disposées à accueillir des membres de l’opposition syrienne qui visitera Moscou le 27 juin prochain.

Selon un porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, Alexandre Loukachevitch, Moscou ne compte pas effectuer des rencontres officielles avec ces représentants, lesquels se trouvent à Moscou dans le cadre d’une visite privée, a-t-il précisé.

«  La visite prévue des personnalités qui se présentent comme étant de l’opposition syrienne est effectuée dans le cadre d’une démarche entreprise par l’Association russe de solidarité et de coopération avec les peuples d’Asie et d’Afrique » a indiqué Loukachevitch.

Il a insisté qu’aucune rencontre officielle ne se tiendra avec eux.

Lundi, le fondateur du Centre de Damas pour les études sur les droits de l'homme, et directeur du
Centre syrien d'études politiques et stratégiques dont le siège se trouve à Washington avait annoncé que la délégation qu’il présidebra devra rencontrer le représentant spécial du président russe pour l'Afrique et les crises dans le monde arabe, Mikhaïl Marguelov.

La délégation comprendra six personnes, a annoncé à l'agence le chef de l'opposition syrienne en Russie, Mahmoud Alhamza, qui dirige le Comité de soutien à la révolution syrienne, à l’agence russe Ria Novosti.

"Tous les membres de la délégation représentent l'opposition syrienne dans différents pays. Deux d'entre eux, dont M. Ziadeh sont membres des mouvements d'opposition syriens aux Etats-Unis. Deux autres - des citoyens français - représentent l'un des plus grands partis de l'opposition syrienne, la Déclaration de Damas. La délégation comprend également un membre du parti des Frères musulmans interdit en Syrie. De nationalité canadienne, il vit en Arabie Saoudite", a déclaré M. Alhamza.

Selon ses dires, rapporte l'agence russe, toutes les formations politiques qui enverront leurs représentants à Moscou sont hostiles au régime de Bachar el-Assad.